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L'histoire
de la Maison de Londres

C’est au lendemain de la Grande Guerre que le baron Edmond de Rothschild, désireux de promouvoir le rapprochement spirituel, culturel et intellectuel entre la France et l’Angleterre, fit don à l’Institut de France d’une maison qui se trouvait à l’époque au 185 Queen’s Gate. Cet immeuble fut détruit pendant la Seconde Guerre mondiale et depuis 1952, la Maison de l’Institut de France à Londres se trouve au 8 Queen’s Gate Terrace, son adresse actuelle. 

À l’origine, seuls les membres de l’Institut de France étaient autorisés à séjourner à la Maison de Londres pour des travaux de recherches, et ils étaient tenus de présenter un résumé de leur travail.

Peu à peu, la Maison devint le point de convergence des savants, chercheurs et 
étudiants chargés d’une mission scientifique ou académique. Lors de leur passage à Londres, ces pensionnaires bénéficiaient de l’accueil et de la richesse des archives, bibliothèques et musées londoniens. ​

Edmond
de Rothschild

Edmond de Rothschild (1926-1997)

Mécène d’une générosité inépuisable, le baron Edmond de Rothschild créa de multiples fondations à caractère scientifique, artistique et social dès la fin du XIXe siècle. Devenu l’un des meilleurs spécialistes de la gravure, c’est à ce titre, autant qu’à celui de mécène, qu’il fut élu en 1906 à l’Académie des beaux-arts.

Au lendemain des épreuves de la Grande Guerre qui unirent la France et le Royaume-Uni, Edmond de Rothschild, désireux de favoriser le rapprochement intellectuel entre les deux pays, dota en 1919 l’Institut de France d’un magnifique hôtel particulier, sis à Queen’s Gate, pour y fonder la Maison de l’Institut de France à Londres destinée à accueillir étudiants et chercheurs français.

Cette Maison fut détruite lors de la Seconde Guerre mondiale, et l’Institut de France reçut en dédommagement un autre immeuble à Queen’s Gate Terrace, résidence qui répond encore aujourd’hui à la volonté du baron Edmond de Rothschild.

Chronologie

9 novembre 1919​

9 novembre 1919​

Le baron Edmond de Rothschild fait la donation à l’Institut de France d’une maison sise au 185 Queen’s Gate avec son mobilier, ainsi qu’une rente de 80,000 francs,  afin de recevoir des pensionnaires  qui désireraient séjourner à Londres en vue d’études scientifiques, littéraires ou artistiques.

9 novembre 1919​

17 juillet 1920

17 juillet 1920

La donation est définitivement acceptée par l’Institut de France.

17 juillet 1920

8 janvier 1929

La Fondation Edmond de Rothschild est reconnue par l’Inspection des impôts comme ayant un but charitable.

1941

Au moment de la défaite de la France, il devint nécessaire d’obtenir un jugement de la Cour de Justice pour que la Maison de l’Institut de France puisse continuer à fonctionner car le seul trustee restant à Londres était M. Robert Loyalty-Cru qui était aussi le directeur de la maison.

<span> 20 février 1944 </span>

20 février 1944

 L’immeuble sis au 185 Queen’s Gate est détruit « par action de l’ennemi » ; M. Robert Loyalty-Cru est lui-même tué dans le bombardement.

<span> 20 février 1944 </span>

<span> 1945 </span>

1945

À l’issue du conflit, une somme d’argent est alors offerte en dommages de guerre aux trustees. Ils peuvent alors, tout en vendant le terrain de la maison bombardée à l’Imperial Institute (aujourd’hui Imperial College), acheter un nouvel immeuble, sis 8 Queen’s Gate Terrace.

<span> 1945 </span>

<span> 1952</span>

1952

L’achat de l’immeuble est approuvé
par le Ministre de l’Éducation.

<span> 1952</span>

Aujourd'hui

Aujourd’hui

Après deux ans de fermeture, nous sommes heureux d’annoncer la réouverture de la Maison de l’Institut de France
rouvre ses portes en septembre 2022.
La maison a fait l’objet d’une rénovation totale en installant des salles de bains modernes et privatives dans toutes les chambres et en supprimant les aménagements disgracieux de quelques décennies passées

Aujourd'hui
9 novembre 1919

Le baron Edmond de Rothschild fait la donation à l’Institut de France d’une maison sise au 185 Queen’s Gate avec son mobilier, ainsi qu’une rente de 80,000 francs,  afin de recevoir des pensionnaires  qui désireraient séjourner à Londres en vue d’études scientifiques, littéraires ou artistiques.

20 février 1944

 L’immeuble sis au 185 Queen’s Gate est détruit « par action de l’ennemi » ; M. Robert Loyalty-Cru est lui-même tué dans le bombardement.

17 juillet 1920

La donation est définitivement acceptée
par l’Institut de France.

1945

À l’issue du conflit, une somme d’argent est alors offerte en dommages de guerre aux trustees. Ils peuvent alors, tout en vendant le terrain de la maison bombardée à l’Imperial Institute (aujourd’hui Imperial College), acheter un nouvel immeuble, sis 8 Queen’s Gate Terrace.

8 janvier 1929

La Fondation Edmond de Rothschild est reconnue par l’Inspection des impôts comme ayant un but charitable.

12 novembre 1952

L’achat de l’immeuble est approuvé
par le Ministre de l’Éducation.

1941

Au moment de la défaite de la France, il devint nécessaire d’obtenir un jugement de la Cour de Justice pour que la Maison de l’Institut de France puisse continuer à fonctionner car le seul trustee restant à Londres était M. Robert Loyalty-Cru qui était aussi le directeur de la maison.

Aujourd'hui

Après deux ans de fermeture, nous sommes heureux d’annoncer la réouverture de la Maison de l’Institut de France
rouvre ses portes en septembre 2022.
La maison a fait l’objet d’une rénovation totale en installant des salles de bains modernes et privatives dans toutes les chambres et en supprimant les aménagements disgracieux de quelques décennies passées

La Maison de l’Institut de France après les bombardements de 1944

Aujourd'hui

Aujourd’hui, la Maison située à quelques centaines de mètres d’Imperial College, du Victoria and Albert Museum, de l’Albert Hall et de Hyde Park, permet aussi un accès facile au quadrilatère formé par Bloomsbury, Malet Street, Russell Square qui comprend l’Université de Londres, la British Library et le Public Record Office, ainsi qu’un grand nombre d’établissements universitaires. 

La Maison rend les plus grands services à celles et à ceux qui ne pourraient, sans les facilités qu’elle offre, mener les travaux qui répondent à leur vocation tout en s’imprégnant de l’esprit de la civilisation britannique. 

Avec l’Institut Français de Queensberry Place et, naturellement le Lycée Français Charles de Gaulle de Cromwell Road, la Maison de l’Institut de France est l’un des fleurons de la présence culturelle de la France à Londres. Pendant de nombreuses années, elle y a joué un rôle essentiel. 

La Fondation Edmond de Rothschild est ainsi un exemple très éloquent de la mission de service public qu’assure l’Institut de France à travers ses nombreux engagements.

L'Édito

Je mesure combien notre mission est cruciale et singulière. Nous ne nous prenons pas pour une institution inclassable ou supérieure, une tour d’ivoire jouissant d’un statut que d’aucuns jugent démodé.


Nous formons, dans nos spécificités, un lieu ouvert où peuvent s’exercer librement les travaux scientifiques, littéraires et artistiques, au service de tous.

C’est en cela que nous sommes une institution républicaine. C’est en cela que la France montre, en nous plaçant sous la protection du chef de l’État, qu’elle est fidèle à elle-même : une grande nation qui garantit la liberté de pensée, de création et de recherche, en dehors des querelles partisanes. Nous voulons scrupuleusement honorer cette confiance que la France nous a accordée.

Tel est bien notre engagement fondateur, celui que Boissy d’Anglas formula dans son discours – certes emphatique mais visionnaire – à la Convention nationale, le 23 juin 1795 : « Nous proposons de créer un Institut national [qui] honore non seulement la France seule, mais l’humanité toute entière, en l’étonnant par le spectacle de sa puissance et le développement de sa force. »

Toutes les conditions sont reunies pour poursuivre et reussir ce projet magnifique, grace a la volonte partagee et a la salutaire concorde de nos six entites (Academies et Institut).

À ma place, désormais, j’y concourrai de toute mon énergie, habité par la conviction que la culture et le savoir font prospérer l’unité, la force et la grandeur d’une nation.

Je mesure combien notre mission est cruciale et singulière. Nous ne nous prenons pas pour une institution inclassable ou supérieure, une tour d’ivoire jouissant d’un statut que d’aucuns jugent démodé.
Nous formons, dans nos spécificités, un lieu ouvert où peuvent s’exercer librement les travaux scientifiques, littéraires et artistiques, au service de tous. C’est en cela que nous sommes une institution républicaine. C’est en cela que la France montre, en nous plaçant sous la protection du chef de l’État, qu’elle est fidèle à elle-même : une grande nation qui garantit la liberté de pensée, de création et de recherche, en dehors des querelles partisanes. Nous voulons scrupuleusement honorer cette confiance que la France nous a accordée. Tel est bien notre engagement fondateur, celui que Boissy d’Anglas formula dans son discours – certes emphatique mais visionnaire – à la Convention nationale, le 23 juin 1795 : « Nous proposons de créer un Institut national [qui] honore non seulement la France seule, mais l’humanité toute entière, en l’étonnant par le spectacle de sa puissance et le développement de sa force. »

Xavier Darcos, chancelier de
l’Institut de France 

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